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dernières nouvelles d'alsace 5 février 2014

 

bal pygmée "interview" 25 août 2012 Live on Docks Strasbourg




LE REPUBLICAIN LORRAIN - 6 Novembre 2012

Un concert au milieu du salon
Les quatre musiciens du Bal Pygmée et Gilbert Savigny dans un salon. Tel est l'esprit du cabaret clando, une idée de Jean-Luc et de Lili, le temps hélas d'une soirée...

Le Bal Pygmée, c’est surtout la voix de Malika rehaussée par la qualité musicale de ses compères. La proximité a permis à tous de ne pas perdre une miette du spectacle. Le Cabaret clando a refermé sa porte. Dommage, c’était si bien ! Jean-Luc et Lili avaient cette année encore organisé une soirée originale et réussi à faire venir à Morhange, dans leur salon, un groupe strasbourgeois d’envergure, Le Bal Pygmée.

La formule de ce sympathique couple morhangeois est simple : on pousse les meubles, on installe des tables de bar, on invite et on régale en offrant non seulement un spectacle musical de qualité mais en plus de la pizza, des gâteaux et un verre à partager ! Tout est gratuit ! Cette année, en plus, Jean-Luc avait confié la décoration à une jeune artiste photographe, Lucie Linder. C’était très beau…

Cette aventure du Cabaret Clando avait commencé avec la venue, deux années de suite, de Gilbert Savigny, alias le Gibbon, un ami de Jean-Luc. Avec sa guitare, il avait plus que satisfait l’assistance. Il était encore là cette année, pour la fin de la soirée.

Alain, un copain, séduit par l’idée, a proposé de contacter le groupe Le Bal Pygmée. Ces derniers, ravis d’essayer la démarche, curieux et amusés, sont venus et ont offert une prestation qui restera dans les mémoires des quelques spectateurs. Car malgré toute la bonne volonté, pas facile de faire venir du monde… Décevant ! Dommage car l’accueil et le spectacle étaient de taille. La spontanéité de Malika, la chanteuse du groupe, sa voix rauque magnifique, ses textes tantôt poignants, tantôt amusants, ont fait mouche. Toute la salle était sous le charme du mouvement de son corps et surtout de ses mains sur la musique, elle-même un savoureux mélange de genres, musette, folk, blues ponctué de notes venues du Maghreb ou d’Afrique. Accordéon, guitare basse, clarinette, batterie, synthé et même tuyau se sont alliés pour un résultat détonnant, enjoué, aux textes fraternels sur la crise, les mamans grecques qui abandonnent leurs enfants, le devenir de l’humanité, les mariages arrangés, le métissage, le printemps arabe ou encore la police.

Des sujets sérieux entrecoupés de moments cocasses façon choucroute musique typique alsacienne. Pas de doute, cela décoiffe ! Les spectateurs ont surtout été subjugués par la qualité du groupe, ici, dans la salle à manger d’un particulier !

La chanteuse morhangeoise Diane Bruder, venue en spectatrice, ravie de sa soirée, s’est prise au jeu, emportée par l’enthousiasme et l’ambiance de la soirée. Elle a joué l’intermède le temps de quelques chansons bien applaudies. Gilbert a ensuite pris sa guitare offrant ses textes, avec chaleur. Là encore, rien à redire. Tout le monde a souri des chansons engagées, distillées avec humour. Une soirée ambiance, à l’image des rencontres animées, des discussions de comptoirs, où l’on referait bien le monde le temps d’un soir. Des chansons qui donnent à réfléchir et à se sentir de mieux en mieux dans cet espace convivial offert avec générosité par Jean-Luc et sa compagne et par leurs amis artistes. Espérons que l’année prochaine, ils recommenceront…

Anne OGER


RUE 89 Strasbourg - 3 Novembre 2012

Samedi 10 novembre, « bal pygmée » joue à domicile

Depuis bientôt 7 ans, bal pygmée fait infuser sa musique dans le quartier gare. D’ailleurs, Franck, l’un des membres fondateurs du groupe affirme que leur « musique est en partie influencée  par la réalité sociale et multiculturelle des rues et de ses habitants». Ainsi, quoi de plus naturel pour bal pygmée de jouer au Kitsch’n Bar, lieu incontournable pour celles et ceux qui veulent humer la vie du quartier.

L’origine

Le groupe est né de la rencontre de Franck et Malika. Franck se souvient avoir été marqué, lors d’une fête dans les locaux de la communauté Emmaus, par la voix de Malika qui pourtant, ce jour là, chantait dans une casserole sous un tipee ! Les musiciens se sont succédés autour du duo de choc : un joueur de vielle à roue, deux bassistes, un joueur de oud, des percussionnistes, des guitaristes et un accordéoniste. « Bal pygmée est fait de rencontres » rappelle Franck.

Depuis 3 ans, le groupe s’est stabilisé avec l’arrivée d’Antoine et de Francis. Chacun a ses spécialités ; Malika chante, fait de la percussion et utilise le mégaphone comme personne. Franck a comme instruments de prédilection la basse électrique, la clarinette, la flûte et les percussions. Il assure les chœurs et chante en alsacien. Antoine, quant à lui, joue de l’accordéon, du synthé, de la percussion. Francis, en plus d’être batteur, est connu pour être un très bon imitateur des animaux de la basse cour ! Le groupe compose ses titres en retravaillant des mélodies et des rythmiques issues de longues séances d’improvisations. Selon Franck, cette configuration permet à Bal Pygmée de développer un son encore plus personnel, plus électrique et encore plus indéfinissable, alors qu’avant le groupe était plutôt classé dans la catégorie « chanson festive et acoustique ».

Le côté bigarré du groupe s’illustre dans la chanson en dialecte « Dodekopf mit bigoudi », juron alsacien typique signifiant « tête de mort à bigoudi ». Sur un air brésilien, les paroles reprennent un florilège de noms d’oiseaux et d’images surréalistes avec des passages clairement « schnaps, sex and ouhmpapa ». S’ensuivent des imitations d’animaux de la ferme. Et le morceau se termine par un magnifique yodel pounk tyrolien !
L’implication dans le quartier

Cette mixité, ces mélanges, inhérents aux créations de bal pygmée, sont aussi des valeurs véhiculées par les différents membres du groupe à travers leur engagement dans la société et dans le quartier. Ils souhaitent préserver un lieu de vie populaire et multiculturel, aménageant une place pour tous. D’ailleurs, Franck représente « bal pygmée » dans le Conseil de quartier. Leur association  s’occupe depuis 2 ans de la programmation et de l’aspect technique de la fête du quartier gare. Ils ont aussi joué pour les sans-papiers, les personnes handicapées, les sans-abris.
La scène et la rue

Le groupe met de l’énergie dans les idées et dans les projets. La formation affiche plus de 200 dates de concert, bal pygmée développant une formule de scène et une de rue. La formule de rue consiste en une fanfare de poche déambulatoire qui leur permet de jouer hors du circuit classique des bars et des salles de musiques, sous d’autres horizons, lors de fêtes de villages, de manifestations ou de festivals estampillés « Arts de la Rue ».

Des revendications pour la scène locale

Trouver des dates, créer son réseau, communiquer, gérer la technique, établir des contrats, sont autant de tâches complémentaires à la création, indispensables au développement du groupe, nécessitant de nombreuses heures passées hors du local de répétition. Si Franck ne nie pas le côté formateur de ce travail global, il aimerait bien qu’à Strasbourg, des structures puissent être aidées afin d’accompagner des groupes comme eux ! « Nous militons depuis trop longtemps pour l’ouverture d’une nouvelle salle de concert, de locaux de répétitions, de lieux de résidences, de bureaux pour les associations locale ».
 

Le disque et le concert

Toutes ces démarches n’auront pas tari l’inspiration du groupe, puisque en janvier 2013, ils enregistrent au Downtown Studio aux Remparts. En attendant d’écouter leur disque, c’est ce samedi 10  novembre à 21 heures au Kitsch’n Bar (8 quai Charles Altorffer) qu’on se fera un plaisir d’aller voir « bal pygmée »


Anna MATTEOLI

Le Républicain Lorrain - édition Sarrebourg - 26 octobre 2012


J'ai tout lu, tout vu, tout bu - 14 octobre 2012

Vendredi soir, quand sonne l'heure du weekend, le repos institutionnalisé qui fait suite à la lente monotonie d'une semaine de travail sans éclats ni envie, au lieu, comme les autres jours, de m'enfoncer dans les entrailles d'un tramway morose et bondé, pour me faire recracher au terminus quelques stations plus tard, je marche sous un ciel équivoque, en direction du quartier Gare. Les boutiques de luxe et les immeubles huppés du centre-ville font place à un décor différent. Vu de loin, tout semble plus gris, plus sombre comme si le ciel était tout à coup devenu triste. Mais plus j'avance et plus j'aperçois les couleurs, les odeurs, les saveurs, les sons qui animent ces artères bouillonnantes de vie. C'est là, au troisième étage d'un immeuble fatigué que j'ai rendez-vous avec Malika et Franck de Bal Pygmée (cf Hopla Geiss - Ep.9). Accueilli par un sourire et une bière fraîche, revigoré par une assiette de pommes de terre, je taille une belle bavette de six heures avec les deux acolytes. Je n'interviewe pas, je papote. Pas d'enregistreur. Oublié à la maison au fin fond d'un tiroir surpeuplé. Pas même une feuille de papier. Une rencontre. Une ambiance. Des souvenirs. Rien n'est (encore) écrit. Tout est là, dans ma tête. Dites, Franck, Malika, dessinez moi Bal Pygmée. 

"Bal Pygmée, c'est d'abord des rencontres. Plus que la musique, ce qui est important, ce sont les gens. Ces gamins qui sont venus nous parler à la fin du concert des Scènes Tremplins l'autre jour. Ou cette grand-mère en déambulateur, à Colmar, qui est descendue de chez elle pour nous écouter de plus près. Notre force, c'est qu'on parle à toutes les générations." Né il y a sept ans, Bal Pygmée a déjà bien écumé les scènes de l'Est de la France. Sur scène ou en mode déambule, c'est plus de 200 dates au compteur et une présence scénique qui doit beaucoup aux deux comparses. Quand Malika s'éclipse un instant, Franck m'avoue avec un large sourire : "Elle est impressionnante". Quelques heures plus tôt, c'est Malika qui ne tarit pas d'éloges sur son compère : "Franck, c'est un dinosaure du quartier Gare. Sa famille y habite depuis quatre générations, c'est un peu l'âme du quartier". Un quartier vivant, animé, cosmopolite comme l'univers du groupe. "Le dernier quartier de Strasbourg où il existe encore une vraie mixité sociale", déplore Franck "mais pour combien de temps?". C'est là que Bal Pygmée a vu le jour et c'est de cette essence que le projet se nourrit. Franck et Malika, colonne vertébrale d'une formation à géométrie variable. "A un moment, on était plus nombreux, on a eu un joueur de oud, un musicien camerounais aussi. Ça a pas mal bougé". Aujourd'hui, ils sont quatre. "On nous disait : il faut absolument un guitariste. Et puis, au final, on fait sans. C'est bien quand même, non?", interroge Malika. "Le nom Bal Pygmée, c'est venu tout de suite. Bal, pour le côté accordéon et Pygmée, parce qu'il y avait ce côté africain. Et puis, eux aussi, ils en chient. Ils sont en train de disparaître". Et cet animal qui leur sert d'emblème? "Ah ça, c'est une chèbre. Une sorte de croisement entre un zèbre et une chèvre", s'amusent-ils. La bière continue de couler et la soirée rejoint peu à peu la nuit. Bal Pygmée est un groupe qui a des choses à dire. "Quand quelque chose nous énerve, il faut que ça sorte". Et si ça ne plaît pas à certains, tant pis pour eux. "Une fois, dans un festival, on a commencé à chanter J'ai faim pendant que les mecs attaquaient leurs flammekueches. L'organisateur est monté sur scène et nous a demandé ce qu'on foutait. On a continué". Un groupe rare, sans concessions et sans compromissions, qui refuse toutes les étiquettes. Ne leur dites surtout pas que leur musique est festive ou vous allez nous les fâcher. L'interview fleuve (de bière) continue. On écoute Danyèl Waro, un chanteur réunionnais, puis le nouveau projet bretonnisant d'un ancien Bérurier Noir. "Il y a un groupe avec lequel on aimerait vraiment jouer, c'est ZEP, Zone d'Expression Populaire. Ils sont de chez toi, ils viennent de Lille". Si seulement, je pouvais rendre ça possible...Je les quitte au beau milieu de la nuit, des images et des projets plein la tête. C'est sûr, on se reverra et sûr aussi que vous en entendrez bientôt reparler. Prochains rendez-vous avec Bal Pygmée le 27 octobre au Cabaret Clando à Mohrange et le 10 novembre au Kitsch'n Bar à Strasbourg. Et la bonne nouvelle, c'est qu'ils entrent en studio d'ici la fin de l'année. A suivre...Article du 26 sept 2012

D'après Forrest Gump, la vie, c'est comme une boîte de chocolats. Mais, à y regarder de plus près, la vie s'apparente aussi à un test d'acuité visuelle grandeur nature. Elle est là, sous ton nez, l'étincelle prête à enflammer ton petit cœur fragile. Tellement là qu'il te suffirait presque de te baisser pour la ramasser. Elle est là, la flamme de l'amour qui vient te lécher les orteils comme un chaton affectueux. Et toi, inconscient de cette proximité pleine de promesses, tu t'absorbes dans la contemplation du petit avion rouge en bout de piste, amas de ferraille virtuelle qui aspire à des horizons lointains mais jamais ne s'envole. Tu rêves d'ailleurs et perds de vue les trésors qui t'entourent. Guidé par l'illusion de cette myopie volontaire, tu échafaudes des stratégies d'évasion complexes alors que l'aventure t'attend au coin de la rue. Tu vois le monde et les autres en noir et blanc. Tu fermes les persiennes alors qu'il serait si facile de laisser entrer les couleurs, de les laisser se mélanger dans une même farandole. "L'avenir de l'humanité, le métissage", chante Malika en introduction de Lacrimosa. En une phrase qui pourrait leur servir de manifeste, voilà résumée toute l'essence de Bal Pygmée. Intense marmite musicale, à la croisée des chemins, la musique de Bal Pygmée ne laisse personne sur le bord de la route. Elle s'adresse aussi bien aux déracinés et aux autochtones, aux expatriés et aux apatrides, aux gens du cru et à ceux qui sont loin de chez eux. Elle rappelle à chacun cette vérité essentielle qu'il n'y a de bonheur possible que dans l'échange et le partage. Rien que pour ça, ils mériteraient d'échanger leurs médailles en chocolat contre une belle médaille d'or. Mais, dans un monde où on se pâme devant la dernière actrice qui se pique de pousser la chansonnette, c'est pas vraiment gagné d'avance.

Bal Pygmée, disais-je avant de digresser, c'est un voyage musical insolite entre musette, transes du maghreb, chanson engagée et dialecte alsacien. Un attelage improbable qui, entre les mains de la charismatique Malika Bouchama, prend des proportions vertigineuses. La chanteuse mimique, trépigne, gesticule, aimante le public. Il émane de sa personne une irrésistible attraction magnétique, un sens aiguisé de la mise en scène, hérité de sa formation théâtrale, dont très peu de chanteuses peuvent se prévaloir. De sa voix chaude et envoûtante, tour à tour elle berce, revendique, dénonce, subjugue, ensorcelle. Sans même s'en rendre compte, l'auditoire devient captif de cette douce magie. L'addiction est immédiate, totale et irréversible. J'avais rarement eu l'occasion de voir sur scène un tel Objet Musical Non Identifié. En quelques secondes à peine, j'étais déjà sous le charme. L'univers de Bal Pygmée est d'une incroyable inventivité, à la fois captivant, désenchanté et riche en nuances. Si Malika joue les meneuses de revue avec emphase et élégance, le reste de la troupe est loin d'être cantonné à un simple rôle de faire-valoir. Non seulement les musiciens fournissent un écrin instrumental à la démesure de leur bouillonnante frontwoman mais ils n'hésitent pas aussi, quand il faut, à donner de la voix pour faire bouillir la marmite encore un peu plus fort. Et lorsqu'il s'agit de chanter en elsassich, c'est le multi-instrumentiste Franck Bornert qui s'y colle, en lieu et place de Malika, die heiss nix (corrigez moi si je me trompe) Monica, tous deux accompagnant la chanson de souples mouvements de hopla-hoop. Qui osera dire après ça que le patois alsacien n'est pas sexy? Pas moi, assurément, dont la seule envie au sortir d'une telle prestation, est de les porter aux nues. D'ailleurs, si vous aussi, vous voulez les soutenir, cliquez ici et votez Bal Pygmée! Si vous êtes le 500ème, je me suis même laissé dire que le groupe vous réservait une belle surprise.

Voir dans ce reportage, à partir de 2:36


Live on docks 2012 à Strasbourg - 3/3 par VilledeStrasbourg

Le théâtral Bal Pygmée (DNA - lundi 10 août 2009)

Ambiance chanson-world hier soir sur la scène off qui accueillait Le Bal Pygmée, groupe strasbourgeois de sept musiciens qui, avec une base instrumentale plutôt acoustique, a proposé un set intéressant de titres frais et enjoués sur fond de métissages stylistiques.

Au bal, au Bal Pygmée...
 
Valses arabo-andalouses, jazz-musette, et quelques incursions dans les musiques traditionnelles (même locales), le tout refondu sous forme de chansons à textes, voilà la recette appliquée par Bal Pygmée pour faire bouger son public. L’assise rythmique est assurée par un batteur et un percussionniste (derbouka, karkabas…), qui se complètent à merveille et apportent un relief rythmique intéressant, ce qui est plutôt rare dans la chanson. La contrebasse complète la section rythmique avec l’accordéon et une guitare, qui se charge parfois de l’élément mélodique, de concert avec le clarinettiste. Le tout est emmené par Malika Bouchama, charismatique chanteuse qui n’a pas sa langue dans sa poche, et qui apporte une dimension assez théâtrale à l’ensemble.


« Magicienne ou sorcière, Malika est une extra-terrestre hybride entre Edith Piaf et Nina Hagen »
F.C DNA Saint Louis 25 août 2008

« Une chanteuse percussionniste meneuse, au jeu
de scène explosif et à la voix grave et sensuelle. »
« De la chanson française à la chanson algérienne,
en passant par quelques évocations musicales de flamenco, sans oublier le dialecte local, Bal Pygmée oscille avec talent dans un registre voyageur. »
Gala Moerlen L’Alsace Colmar 7 avril 2009

« Au Noumatrouff, un début de soirée épicé à souhait, avec Bal Pygmée, qui en trois coups de cuillère à pot, s’est mis tout le monde dans le sac. »
Jean Marie Valder L’Alsace Mulhouse 14 juillet 2009

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